Prévu du 28 juillet au 2 août, le grand pèlerinage de La Mecque se déroulera dans des conditions drastiques. Dans la crainte d’une aggravation de la pandémie de coronavirus, seul un nombre limité de Saoudiens et de résidents du royaume sont autorisés à l’effectuer.
L’Arabie saoudite craignait que le hajj 2020 amplifie la pandémie de Covid-19. Ce lundi, le pays a annoncé que le pèlerinage est maintenu, mais que seul un nombre limité de Saoudiens et de résidents du royaume sont autorisés à l’effectuer, les conditions d’accès à La Mecque étant drastiquement réduites. Autrement dit : les musulmans en provenance de l’étranger n’auront pas de visa pour accomplir leur pèlerinage.
« Cette décision est prise pour garantir que le hajj ait lieu de manière sûre du point de vue de la santé publique, en observant toutes les mesures préventives et les protocoles de distanciation sociale nécessaires face aux risques associés à cette pandémie, et conformément aux enseignements de l’islam relatifs à la préservation la vie humaine », a justifié le ministère chargé du pèlerinage dans un communiqué publié le 22 juin.
Le ministre saoudien du Pèlerinage, Mohammad Benten, a précisé dès le lendemain que « le nombre de pèlerins sera d’environ un millier, un peu moins, un peu plus… Le nombre n’atteindra pas les 10.000 ou les 100.000. »
Dans l’intérêt des pèlerins
Fin mars, le même avait demandé aux musulmans de reporter temporairement leurs préparatifs du hajj. En réponse, la plupart des pays musulmans avaient suspendu les formalités de voyage. Un pèlerinage à La Mecque se prépare plusieurs mois à l’avance, et certaines familles y consacrent les économies d’une vie.
Jeune Afrique