Guinée : Procès des 150 licenciés de l’usine DIAMOND CEMENT au TPI de Kindia – Base Cote Media

Guinée : Procès des 150 licenciés de l’usine DIAMOND CEMENT au TPI de Kindia

Les 150 travailleurs  et responsables de l’usine Diamond cement, licenciés  il y a  3 mois, ont porté plainte contre leurs employeurs au tribunal de Première Instance (TPI) de Kindia.

L’Affaire a été portée devant la justice suite à l’échec des négociations que les plaignants avaient  engagées avec la direction générale de Diamond Cement Guinée, sous les auspices des autorités locales de Souguéta et l’inspecteur régional du travail de Kindia. Le collectif des travailleurs licenciés a aussi organisé lundi, 20 juin une manifestation devant l’usine. Le procès  qui était prévu  vendredi 26 juin 2020, a été reporté pour la semaine prochaine.

Sur les raison de ce report, le porte-parole du mouvement a expliqué au micro de l’AGP : « Nous sommes venus ce matin pour notre situation concernant le licenciement des travailleurs. II y a de cela trois mois nous avions été licenciés. Nous étions avec des togolais. Ils ont donné les droits de licenciement aux  togolais et nous guinéens, ils n’ont pas fait cas de notre

L’Affaire a été portée devant la justice suite à l’échec des négociations que les plaignants avaient  engagées avec la direction générale de Diamond Cement Guinée, sous les auspices des autorités locales de Souguéta et l’inspecteur régional du travail de Kindia. Le collectif des travailleurs licenciés a aussi organisé lundi, 20 juin une manifestation devant l’usine. Le procès  qui était prévu  vendredi 26 juin 2020, a été reporté pour la semaine prochaine.

Sur les raison de ce report, le porte-parole du mouvement a expliqué au micro de l’AGP : « Nous sommes venus ce matin pour notre situation concernant le licenciement des travailleurs. II y a de cela trois mois nous avions été licenciés. Nous étions avec des togolais. Ils ont donné les droits de licenciement aux  togolais et nous guinéens, ils n’ont pas fait cas de notre situation, c’est pourquoi nous sommes là parce qu’on a été programmé pour l’ouverture du  procès à la justice après une plainte contre nos anciens patrons.

Le président du tribunal nous a informés que le nouveau ministre de la Justice nommé il y a quelques jours doit être installé vendredi à son poste. Suite au confinement et à l’interdiction de regroupement dans les lieux publics, toute audience est interdite pour le moment ; c’est ce qui a fait que notre procès n’a pas eu lieu aujourd’hui.  Pour le moment nous n’avons pas d’avocats, mais nous sommes en train de consulter des personnes ressources. Ça fait au moins trois mois nous sommes dans cette lutte, nous avions rencontrés le Sous-préfet, ça n’a pas abouti, le préfet, ça n’a pas abouti, l’inspecteur du travail d’ailleurs c’est lui le complice ça n’a pas abouti. C’est raison pour laquelle nous sommes passés par la justice qu’on considère comme l’ultime recours », a fait savoir  Abdoulaye Camara, porte-parole du collectif des travailleurs licenciés de la société DIAMONT CEMENT.

Toupou