Après quatre mois d’activités menées dans la lutte contre la pandémie coronavirus, le Ministère de la Santé à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) et ses partenaires a organisé un point de presse, lundi 13 juillet 2020 à Conakry afin de dresser le bilan de la première phase du plan national de riposte contre la maladie à Covid-19 en Guinée.
Tenant compte des leçons apprises de la mise en œuvre de la première phase de la riposte, le ministre de la Santé Rémy Lamah a indiqué que son département à travers l’ANSS envisage un certain nombre d’action essentiel dans cette deuxième phase. C’est ainsi qu’ils ont engagé certains perspectives dans la suite de leur riposte
« Dans cette deuxième phase, nous obtenons pour la stratégie communautaire comme outil contre la Covid-19 qui consistera à impliquer les chefs de quartier, les chefs de secteurs et les agents de santé communautaire dans la sensibilisation sur les risques des dépistages précoces et l’hospitalisation des personnes symptomatiques. Nous renforcerons également notre capacité diagnostique à travers l’intégration du centre de recherche de Maférinyah dans le réseau de laboratoire.
Il se fera aussi, l’augmentation du nombre de sites de prélèvement à Conakry et à l’intérieur du pays. La formation du personnel ; l’utilisation du test de dépistage rapide, la mise ne fonction des centres de traitement épidémiologique afin d’éviter le déplacement des malades sur des longs distances. L’expérimentation du nouveau médicament appelé ‘’Latémésia’’ recommandé par le gouvernement…qui sera utilisé avec l’équipe médicale de Cuba qui est déjà sur place ; la poursuite de la communication en associant des nouveaux acteurs comme des enseignants autour des moyens de prévention, le respect des gestes barrières et le port de masque de protections dans les lieux publics », explique Rémy Lamah
Face à la propagation de cette pandémie dans le pays, le ministre a informé que les services techniques avec l’appui de certains partenaires techniques et financiers ont élaboré un plan afin d’assurer la continuité des services en vue d’atténuer les risques et leurs impacts néfastes sur l’utilisation des services de santé.
De son côté, le directeur général de l’ANSS, Dr Sakoba Keita a rappelé ceci : « On a jamais dit qu’on allait finir avec la maladie de coronavirus en 60 jours. Nous disons plus précisément que d’ici la fin des 60 jours, nous puissions amener le taux de positivité à moins de 5%. Sur le cas des guinéens de l’étranger venant du Sénégal, le directeur a mentionné que sur les 150 personnes testées, seulement 5 cas qui ont été confirmés positifs de Covid-19.
A. Touré