Situé à 38 kilomètres de la sous-préfecture de Ouré-kaba et à 103 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Mamou, le district de Séléya est inaccessible. Pour cause, les pluies diluviennes qui s’abattent dans la localité et ses environs, qui remplissent les lits des fleuves et rivières, embourbant ainsi certains petits ponts et en emportant d’autres sous le regard impuissant des populations à majorité agro-pastorale.
Le tronçon Madina ( Lahiya)-Séléya dans la sous-préfecture de Ouré-kaba pour une distance de 18 kilomètres qui n’a bénéficié que d’un seul reprofilage vers 1990 semble être abandonné. Les ponts qui y existent non pas été faits avec les normes standard. A la moindre pluie ces petits ponts se remplissent et se déversent dans les bas-fonds qui empêchent les usagers de traverser.
Les usagers les plus nantis sont obligés de payer une somme qui varie entre 20 000 et 30 000 francs guineens à des jeunes qui soulèvent et font passer les motos avec tous les risques. Les propriétaires des motos a leur tour se déshabillent et mettent leurs habits sur la tête pour pouvoir nager.
Une situation qui inquiète passants et riverains de ce tronçon qui en dehors de l’inondation sont confrontés au mauvais état de la route.
En cette saison pluvieuse, seuls ceux qui sont obligés de se rendre dans le district de Séléya qui utilisent d’autres chemins deux (2) fois plus distants que celui du tronçon Madina-Séléya et avec beaucoup de frais.
Alpha Sylla