Après avoir été accueilli par les jeunes de Nongo et Lambanyi à travers un meeting géant, le président du parti des démocrates pour l’espoir PADES, était une nouvelle fois ce dimanche 04 octobre au terrain de la SBK, sis à Symbayah, dans la commune de Matoto. Dr Ousmane Kaba a reçu un accueil chaleureux de la part de ses militants et sympathisants tous vêtus en blanc et vert, malgré les grandes pluies qui s’abattaient sur Conakry.
Dépassé par la qualité de la mobilisation de ses militants inconditionnels, le candidat du parti des démocrates pour l’Espoir à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain a dans son discours, déploré les violences, dont sont victimes ses partisans, notamment en Haute Guinée, pendant cette période électorale.
« Nos militants ont des problèmes dans plusieurs endroits de la Guinée, il s’agit essentiellement de la Haute Guinée, Kankan, Kerouane et Kouroussa, parfois, nos partisans sont violentés par les partisans du pouvoir, avec l’appui des forces de l’ordre, ce qui est inacceptable. J’ai entendu dire aujourd’hui qu’à Kankan, certaines personnes sont agressées, ors nous avons des positions de principe, autant nous avons condamné la violence qui s’est tenue à Labé, autant nous condamnons également la violence qui s’est tient aujourd’hui à Kankan », déplore Dr Ousmane Kaba.
Pour éviter à la Guinée et aux guinéens la violence avant, pendant et après les élections, le président du PADES appelle tous les guinéens à préserver la paix et la quiétude sociale.
« Donc j’en appelle au sens de la responsabilité de tous les leaders politiques, pour que notre pays soit apaisé, pour qu’on évite la politique de la haine et de la division. N’oubliez jamais que la Guinée est un pays solidaire, les guinéens sont des frères et des sœurs, évitons de profiter de cette campagne électorale pour diviser la Guinée. C’est vraiment l’appelle que je lance à tout le monde. Autrement dit, il faut que le guinéen soit responsabilisé, pour qu’il choisisse son destin, il ne peut le faire que si les élections sont libres et transparentes. Voilà la déclaration que je voulais faire, pour appeler les autorités à beaucoup plus de responsabilité et de laisser ses élections se faire sans violences », a laissé entendre le fondateur de l’université Kofi Annan.
Mohamed KABA
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