Le gouvernorat de la ville de Conakry est sur pieds vers la Direction Nationale des eaux et forêts située non loin de la grande mosquée Fayçal pour l’acquisition de nouvelles places. Objectif, continuer à enterrer les morts au cimetière National de Cameroun car avant le mois d’Avril 2021, il n’y aura plus de places pour l’inhumation des corps venus des cinq communes de Conakry dans ledit Cimetière s’est confié au correspondant régional de l’AGP du gouvernorat de la ville de Conakry, l’Administrateur général du Cimetière National de Cameroun El hadj Biro Keita.
Ce déficit de places est devenu un souci majeur pour l’Administration générale du cimetière de Cameroun toujours en contact direct avec les populations confrontées à de vagues d’enterrements aggravés ces derniers temps par l’avènement de la pandémie coronavirus. Des places vacantes disponibles à la Direction Nationale des eaux et forêts, contiguë audit cimetière séparée par un mur, ne peuvent être obtenues que par les bons offices du gouvernorat à travers une bonne négociation.
Selon El hadj Biro Keita, la totalité des tombes érigées en ciment est à l’origine de manque de places disponibles. Les parents chrétiens et ceux musulmans ont fini par adopter la même pratique relative au carrelage de tombes. Un comportement qui devient une véritable problématique pour les gestionnaires dudit cimetière.
Pour rectifier le tir, le souhait de l’administration générale du cimetière de Cameroun doit se réaliser avant 2021.
AGP