Ce jeudi 15 décembre 2016, Me Cheick SACKOH, ministre de la justice et des gardes de seaux a animé un point de presse. C’état dans les locaux de son département en présence du procureur général de la république et quelques cadres. Le but de cette rencontre avec les hommes des médias s’inscrit dans le cadre de la présentation de son bilan par rapport aux activités menées par son ministère pendant l’année 2016.
Parlant de la reforme engagée par son équipe, Cheick SACKOH a cité entre autres : le vote, l’adoption et la promulgation du code pénale et du code de procédure pénale ; l’organisation judiciaire qui consiste à la suppression des justices de paix et remplacées par les tribunaux des premières instances ; dépôt du projet du code civil au niveau de l’assemblée nationale ; l’élaboration du code de l’enfant par son département en collaboration avec le ministère de l’action sociale ; la signature décret portant sur l’administration pénitentiaire ; l’organisation des séries de formations pour les magistrats et aux auxiliaires de justice ; la formation de 50 jeunes appelés auditeurs de la justice ; construction des maisons de la justice dont trois existent déjà à Kindia, à Kankan et à N’Nzérékoré etc.
Ensuite, le ministre de la justice et garde des sceaux, a fait cas au problème de grâce. Le patron de la justice guinéenne a affirmé qu’il a proposé la liste de 120 personnes au président de la République qui seraient gracier selon la volonté du chef de l’Etat professeur Alpha CONDE. Mais il a en néanmoins fait cas à la situation des personnes qui doivent bénéficier de cette grâce présidentielle. Pour cela, quatre critères ont été dictés par maitre cheick Sackoh. Il s’agit de l’exclusion de toute peine criminelle ou assimilée (viol, incendie volontaire, traitement humain et dégradant), les peines inférieures ou égales à 5 ans de prison, avoir purgé au moins la moitié de la peine prononcée et l’exclusion de toute peine correctionnelle portant atteinte aux genres, aux meneurs et à toutes personnes vénérables.
Pour terminer, le ministre de la justice a annoncé l’ouverture du procès du massacre de 28 septembre en 2017.
M. KABA 655326966