Au lendemain de la cérémonie de prestation de serment d’Alpha Condé pour sa première mandature de la 4ème République qui, dans son allocution, s’est engagé à nouveau d’œuvrer pour les couches les plus vulnérables et a par ailleurs exhorté les uns et les autres de tourner la page du passé afin d’aller dans une dynamique radieuse d’où le concept « Gouverner autrement ».
Rencontré à cet effet, certains citoyens pensent sans aucune réserve que ces nouvelles promesses tenues se révèleront perfides, fallacieuses comme les précédentes. Lisez
Camara M’bemba, enseignant de profession : << tenir des engagements, on en a tant entendu. Faire miroiter des promesses mensongères aux yeux des guinéens, est devenu monnaie courante pour ce régime. C’est de la politique politicienne. J’avoue sans l’ombre de la moindre suspicion que les mêmes maux, à savoir les malversations financières, l’impunité, l’ethnocentrisme et autres, qui ont rongé ce pays pendant les deux précédents mandats de Condé, vont continuer à faire écho au cours de ce troisième mandat.>>
Le même sentiment de pessimisme et de désenchantement est perceptible dans les propos de Monsieur Diallo Mamadou djouwé : << Ce n’est cependant pas le fait d’être pessimiste ou négatif à outrance mais, les nouvelles promesses faites encore une fois aux guinéens n’est qu’une farce. Il y’a eu dans le passé combien d’engagements et combien de promesses ? la liste est tellement longue que l’on ne saurait faire le décompte. Il faut par conséquent, que les guinéens apprennent de ses erreurs du passé>>.
Par contre, l’on devrait nourrir d’espoir et souhaiter qu’il y ait qualitativement et quantitativement de changements du système de gouvernence pour le bonheur de tout un chacun. A au préalable rétorqué Dabo Fodé Oumar, et de poursuivre : << Comme l’a si bien dit le président dans son discours d’investiture, il faut tourner la page du passé et s’orienter vers un avenir radieux, espérant que les choses vont changer. Le concept « Gouverner autrement » nous permet sans doute d’y espérer que ça ne sera plus comme avant. >>
Ousmane Camara