Malgré sa large victoire au Camp Nou au match aller (1-4), le Paris Saint-Germain a tremblé de bout en bout face au FC Barcelone en huitième de finale de Ligue des champions. Le match nul 1-1 les qualifie cependant pour la suite de la compétition.
« Paris fais-moi peur ». Le PSG a tremblé des genoux mercredi 10 mars au Parc des Princes face au FC Barcelone. Dominés tout le match par des Barcelonais n’ayant rien à perdre après leur large défaite au match aller, les Parisiens ont tout de même obtenu le match nul et la qualification en quarts de finale de Ligue des champions.
Les joueurs ont eu beau se relayer pour dire le contraire : l’esprit de la remontada planait sur le Parc des Princes. N’ayant rien à perdre, le Barça se montre très vite à son avantage. Ousmane Dembélé pose beaucoup de problèmes à la défense parisienne. Un PSG complexé, incapable de mettre un pied sur le ballon et d’enchaîner trois passes.
Le PSG acculé derrière
Mauricio Pochettino l’avait annoncé avant le match : tout repose sur le fait de ne pas prendre un but trop rapidement. Paris frôle pourtant la catastrophe : Dembélé, lancé dans le dos de la défense, écrase trop sa frappe à de multiples reprises (11e, 18e, 26e) et son centre à ras de terre est à deux orteils d’être repris par Lionel Messi. Sergiño Dest trouve quant à lui la barre transversale (23e).
Le Barça ne s’avoue pas vaincu pour autant. Et Lionel Messi, comme pour prouver qu’il n’est pas fini, expédie une praline dans la lucarne de Keylor Navas (37e, 1-1).
Penalty raté
La note à la mi-temps aurait pu encore être plus salée. Antoine Griezmann obtient dans les arrêts de jeu un penalty. Heureusement, Keylor Navas, le meilleur Parisien de la première période ce soir, repousse le tir de Messi (45+3).
Keylor Navas a d’ailleurs moins de travail. Abdou Diallo et Marquinhos l’épaulent enfin. Les deux hommes éteignent un ballon brûlant dont Messi s’apprêtait à ne faire qu’une bouchée (62e), puis Navas a sorti d’un étonnant réflexe une tête renversée de Busquets (69e).
Les vagues jaunes se succèdent sur la cage parisienne, mais elles échoueront sur le roc costaricain, qui semble transmettre sa sérénité à ses partenaires au fur et à mesure que les minutes s’égrènent. Qu’on ne s’y trompe pas : Mbappé a eu beau marquer, c’est Navas que le PSG doit remercier pour son exorcisme du spectre de la remontada.
france 24