Les membres de la commission d’aménagement et d’installation qui ont été hués mardi, 23 mars 2021, par une foule nombreuse de vendeuses sommées de payer chacune, un montant de 90 mille francs guinéens pour s’offrir une place assise dans le marché Hangar, l’un des plus vieux des marchés de la commune Urbaine de Boké.
Ces femmes estiment que le montant est très exorbitant par rapport aux petits intérêts qu’elles peinent à réaliser pendant la journée.
Pour calmer la tension des femmes, les autorités de la mairie de Boké a demandé à la commission d’aménagement de sursoir aux opérations de recensement pour dit-il, permettre à la commune d’analyser la situation du marché Hangar qui, depuis le début des opérations de déguerpissement des emprises publiques, fait l’objet de convoitise chez les marchandes avec l’affluence des vendeuses qui y débarquent chaque jour.
Payer les droits du marché, rappelle le maire Tawel, «Est une exigence mais pour le moment, laissez les femmes s’installer en attendant que les travaux d’aménagement soient terminés.»
Pour M’Mah Camara, nouvellement venue, au marché Hangar, si la Mairie veut que le marché Hangar soit plein comme celui de Gorèye, elle n’a qu’à exiger le déménagement des vendeuses de poissons qui, d’ailleurs, sont beaucoup sollicitées par la clientèle.
Lorsque nous mettons en ligne cette information, les conseillers communaux se retrouvent pour tabler sur la situation des marchés Hangar, Baralandé et 400 bâtiments.
Mohamed Camara