Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, la revue trimestrielle des interventions de lutte contre le paludisme s’est tenue mercredi, 20 octobre 2021 dans la région administrative de Boké.
Elle a regroupé les directeurs préfectoraux de la santé des districts sanitaires des préfectures de Boké, Boffa, Fria, Gaoual et Koundara dans la région administrative de Boké.
Selon une enquête du MICS, «Le taux de prévalence de lutte contre le paludisme en Guinée, est passé de 44% en 2012 à 15% en 2021. Ces résultats ont permis à la Guinée de se distinguer des autres pays.»
Dans sa communication, le Coordinateur régional du Projet Stoppalu+ dans la Région de Boké, Dr Sitan Kéita a déclaré: «Atteindre le niveau d’atteinte contre le paludisme. Niveau satisfaisant. L’ensemble des éléments d’insuffisance à prendre en compte pour améliorer les performances dans la lutte contre le paludisme à travers le PNLP (Programme national de Lutte contre le Paludisme).»
Cette lutte, dit-il, «Ne saurait être une lutte verticale. D’où la mise ne mise en place des comités multisectoriels pour mieux assurer la prise en charge communautaires, la mutualisation des interventions en vue d’atteindre les résultats que se fixe le Ministère de la Santé.»
Remerciant le président de la transition, Colonel Mamady Doumbouya pour des jalons remarquables, il a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement guinéen dans son élan de l’amélioration de la santé publique.
Pour le directeur régional de la Santé (DRS) de Boké, Dr Djouhé Barry : «La Lutte contre le paludisme repose sur la contribution de tous les acteurs concernés. Le paludisme occupe la première place de la morbidité et mortalité dans les structures sanitaires.»
C’est pourquoi, il a invité les responsables des districts sanitaires à évaluer les stratégies pour améliorer l’ensemble des actions destinées à éradiquer le fléau.
De son côté, le représentant du PNLP, Dr Nouman Diakité a indiqué que la lutte contre le paludisme en régression dans la région administrative de Boké, est une lutte multisectorielle demandant l’engagement du Ministère de la Santé, de la sécurité, des leaders des confessions religieuses dans la mise en œuvre des interventions.
Ouvrant la réunion du Comité régional RMB (Bouter le paludisme), le Conseiller politique du Gouverneur de Boké, El Hadj Ousmane Diallo a indiqué : «Le paludisme constitue un problème de santé publique, malgré les efforts louables du Gouvernement surtout chez les femmes enceintes et les enfants.»
A noter que cette revue a permis de savoir que la Région de Boké a enregistré des progrès tant sur la baisse de la mortalité, du taux de positivité dans 4 préfectures sur 5 par rapport à la même période de 2020 que dans la réalisation a 81% de la feuille de route de la précédente revue.
Mohamed Camara