La démission du gouvernement de Daniel Kablan Duncan, que le président Alassane Ouattara a acceptée, s’inscrit dans la lignée de l’adoption d’une nouvelle Constitution en octobre. L’ex-Premier ministre est pressenti pour la vice-présidence.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a accepté, lundi 9 janvier, la démission du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et de son gouvernement. Ce retrait fait suite à l’adoption par voie référendaire d’une nouvelle Constitution, le 30 octobre 2016.
« La démission n’est pas une surprise et n’a donc pas de lien direct avec la mutinerie de ces derniers jours« , indique Anne-Sylvestre Treiner, correspondante de France 24 à Abidjan. Daniel Kablan Duncan serait pressenti pour occuper le poste de vice-président prévu par la nouvelle Loi fondamentale ivoirienne. Homme politique que l’on dit loyal au chef de l’État, le Premier ministre démissionnaire présente effectivement l’avantage d’être issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui appartient à la coalition présidentielle.
Un nouveau gouvernement « pas très différent »
« En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre et la mise en place d’un gouvernement, le Premier ministre et les membres du gouvernement sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes », indique la présidence ivoirienne dans un communiqué.
Parmi ses successeurs potentiels les plus cités figure le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly. « Le nouveau gouvernement ne devrait pas être très différent du précédent, mais devrait refléter l’équilibre des forces entre PDCI et le Rassemblement des républicains [RDR, parti du président Alassane Ouattara] qui s’est dessiné après les législatives, précise Anne-Sylvestre Treiner.
Avec AFP