Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accuse le président de la transition de « complicité d’homicides et de torture » et a saisi la justice française le 8 septembre.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ne se laissera pas enterrer sans combattre… Officiellement dissous le 8 août dernier, par le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, le voilà qui refait parler de lui en déposant plainte contre l’homme fort de Conakry. Selon nos informations, ce mouvement qui s’est d’abord fait connaître en combattant le régime d’Alpha Condé a saisi, le 8 septembre, le procureur du tribunal judiciaire de Paris. Le FNDC accuse Mamadi Doumbouya de « complicité d’homicides et de torture », pour des faits commis en marge des manifestations qui ont secoué la Guinée en juillet et en août.