La conférence des parties a démarré avec retard, le temps que les participants s’accordent sur le sujet des « pertes et dommages ». Les pays du Sud se retrouvent en première ligne des impacts de la crise climatique, sans en être les principaux responsables.
L’officialisation de l’ordre du jour de la COP a été âprement discuté, si bien que le coup d’envoi en a été retardé. Les discussions portaient sur la formulation « pertes et dommages », un sujet récurrent pour les pays qui sont en première ligne des conséquences du réchauffement climatique, sans en être responsables.
« Cette question nous préoccupe depuis un certain nombre d’années. Il y a eu des réserves quant à son étendue et aux responsabilités qui pourraient être pointées, [après] l’ajout [officiel] de ce point à l’ordre du jour », a déclaré Sameh Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères et président de la COP27. Avant d’ajouter qu’il y avait eu un « changement dans les positions de six délégations qui avaient des réserves ».
Pourquoi cette question fait-elle tant de remous ?
Résilience
Pour l’Afrique en particulier, l’impact du réchauffement climatique est une priorité depuis plus d’une décennie, même si cela ne s’est jamais vraiment concrétisé par de grandes décisions, explique Chris Vandome, chargé de recherche au Programme Afrique du think tank londonien Chatham House.
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