L’Argentine fait déjà mieux qu’en 2018. Les coéquipiers ont passé le cap des huitièmes de finale du Mondial en venant à bout de l’Australie, solide mais peu dangereuse (2-1).
La 1000e de Messi
Lionel Messi disputait à cette occasion de huitième de finale le millième match de sa carrière (778 avec le FC Barcelone, 169 en sélection et 53 avec le PSG). Un seul de ses compatriotes avait déjà dépassé ce cap, Javier Zanetti, et dans ce Mondial-2022, seul son meilleur ennemi, le Portugais Cristiano Ronaldo, ainsi que le Brésilien Daniel Alves font partie de ce club très fermé.
Une millième apparition qui ne s’est pas faite dans le match de la décennie. La première mi-temps est un long round d’observation entre les deux équipes. L’Argentine a la possession mais l’Australie lui impose un énorme défi physique et un pressing. L’Albiceleste a du mal à se montrer dangereuse.
Alors qui d’autre que son maître à jouer pour débloquer la situation ? Il est au départ et à la conclusion de l’action. Après une passe de Mac Allister, il trouve un relais avec Otamendi. Dans la surface, il enroule du pied gauche et trouve le petit filet de Matthew Ryan (36e, 1-0)
Comme quoi, même à 35 ans, on peut encore s’offrir des premières et des records datant de Maradona. Avec ce match contre l’Australie, il devient à la fois l’Argentin comptabilisant le plus de buts et le plus d’apparition à la Coupe du monde. Et c’est pourtant la première fois qu’il marque dans un match à élimination directe. Le 789e but de sa carrière, soit 0,789 but en moyenne. Stratosphérique.
Ambiance totalement argentine
Dans ce stade Ahmed Bin Ali, Lionel Messi est chez lui. En témoigne les milliers de supporters argentins qui chantent sans discontinuer ses héros.
Des Argentins qui semblent céder à une certaine suffisance au retour des vestiaires et manquent de se faire punir. Otamendi fait une passe en retrait très molle pour Martinez et Duke manque d’ntercepter le ballon (53e). Avertissement reçu : l’Albiceleste reprend un pressing très agressive, Ryan est harcelé par De Paul et tombe sur Alvarez qui met l’Argentine à l’abri (57e, 2-0).
L’Albiceleste se pense alors parti pour une balade tranquille jusqu’au quart de finale mais les « Socceroos » ne renoncent pas. D’une volée de nulle part, Goodwin reprend un mauvais dégagement argentin à l’entrée de la surface. Contrée par Enzo Fernandez, le ballon trompe Martinez devant le kop australien (77e, 2-1). Et l’égalisation n’est pas loin quand Behich élimine la défense mais manque sa frappe (81e). De quoi faire frissonner les Argentins jusqu’au bout du chrono mais, au bout des sept minutes de temps additionnel, l’Australie n’aura pas trouver d’autres occasions de revenir dans le match, si ce n’est une frappe en pivot de Kulo (90e+5)
L’aventure des Socceroos s’arrêtent donc en huitièmes de finale pour la première fois de leur histoire. Quant à Lionel Messi, il n’est plus qu’à trois matches de l’étoile qu’il convoite tant. De quoi l’élever encore plus au firmament du panthéon argentin.
France 24