Au moins 59 personnes sont mortes noyées au large de la Grèce lors du naufrage d’un bateau transportant des migrants, ont annoncé les garde-côtes mercredi. Le bilan devrait encore s’alourdir. C’est l’un des accidents les plus meurtriers depuis le début de l’année.
Le bilan ne cesse d’être revu à la hausse. Au moins 59 personnes sont mortes noyées, mercredi 14 juin, après le naufrage d’une embarcation de migrants au large de la péninsule du Péloponnèse, dans le sud-ouest de la Grèce.
L’embarcation à bord de laquelle se trouveraient « des centaines » de migrants, selon une source au sein du ministère des Migrations, a chaviré à 47 milles marins des côtes grecques, dans les eaux internationales.
Pour l’instant, 104 personnes ont été secourues. Les survivants ont été emmenés dans la ville de Kalamata, ont indiqué les autorités.
Le bateau, qui se dirigeait vers l’Italie, a été repéré pour la première fois dans les eaux internationales mardi par un hélicoptère de l’agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (Frontex) et deux navires à proximité, à environ 75 km au sud-ouest de la ville de Pylos, dans le sud de la Grèce, ont indiqué les garde-côtes.
Les migrants à bord ont refusé l’aide des autorités grecques et une opération de recherche et de sauvetage a été lancée aux premières heures mercredi après que le bateau a chaviré et coulé.
La Grèce est l’une des principales voies d’accès à l’Union européenne pour les réfugiés et les migrants en provenance du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique. La plupart d’entre eux rejoignent les îles grecques à partir de la Turquie voisine, mais un nombre croissant de bateaux entreprennent également un voyage plus long et plus dangereux de la Turquie à l’Italie en passant par la Grèce.
La nationalité des migrants, ainsi que le lieu de départ du bateau, n’étaient pas connus dans l’immédiat.
Avec AFP et Reuters