Tenu pour l’un des responsables des restrictions subies par certains organes de presse en ligne, qui entravent considérablement leur bon fonctionnement depuis bientôt deux mois, le ministre des télécommunications et de l’économie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, n’a cependant pas tardé à monter au créneau pour balayer d’un revers ces accusations qui, selon lui, sont dépourvues de tout fondement et ne se reposent sur la base d’aucune preuve factuelle.
<< Quand les journalistes disent des choses, il faut que cela repose sur des preuves. C’est très dérangeant en ce qui me concerne. Quand ils disent des choses et affirment pour jeter les gens en pâture, ils doivent au minimum disposer d’une preuve. Sinon, vous nous obligez, pour laver notre honneur, à faire recours à la loi. Et ce n’est pas toujours bien d’avoir un homme public trainer un journaliste devant la loi. Depuis 1986, à la suite des Bah Oury ici, j’ai vu l’évolution de la liberté de la presse dans ce pays. Depuis 1988, avec l’organisation guinéenne des droits de l’homme, j’étais là. J’étais un jeune étudiant et acteur politique. Quand le journal Lynx est arrivé, j’étais ici. La Nouvelle République de Bah Mamadou, et le Progrès de Siradiou Diallo, j’étais ici. On a accompagné l’éclosion de la liberté de la presse ici >> a au préalable expliqué l’ex responsable de la cellule de communication de l’UFDG
Avant d’exprimer en outre toute son amertume par rapport à cet état de fait << C’est dérangeant que des journalistes se permettent d’accuser. C’est gênant. Si vous ne vous autorégulez pas, en disant à vos confrères, ttention! si vous jetez quelqu’un en pâture, il faut avoir des preuves. Sinon, ça me fait mal qu’on me jette en pâture sans aucune forme. >>
a-t-il regretté
Ousmane Camara