Le premier ministre, Dr Bernard Goumou et le pool financier du gouvernement de la transition, en présence de l’ensemble des conseillers nationaux, ont présenté le chronogramme d’examen du projet de Loi de Finances initiale (PLFI) 2024, ce vendredi, 22 décembre 2023 à l’hémicycle du palais de peuple de Conakry.
Dans son discours de circonstance, Dr Bernard Goumou a attiré l’attention des honorables conseillers nationaux sur le drame qui a durablement frappé le pays et la gravité de la situation. Selon lui, la plupart de nos compatriotes sont encore sous les décombres.
Pour sa part, le ministre du budget Lancinet Condé, a indiqué que les dépenses du budget général augmentent de 929, 28 milliards par rapport à la LFR 2023. Tandis que les charges des budgets d’affectation spéciale enregistrent une baisse de 12, 41% par rapport à celles de la LFR 2023, a-t-il déclaré.
Poursuivant, il a tenu à préciser que les dépenses passent de 37 249,45 milliards dans la Loi de Finances Rectificative 2023 à 38 030.22 milliards en 2024, soit une augmentation de 780.77 milliards (+2.10%), rapportées au PIB. Les dépenses s’établissent à 18.72% et s’inscrivent dans la recherche d’une plus grande efficacité dans la gestion axée sur les résultats, afin d’assurer un service public de qualité, a-t-il précisé.
Selon Lancinet Condé, La survenance de l’incendie tragique du dépôt de carburant à Coranthie, après la transmission du Projet de Loi de Finances 2024 ne permettait pas de prendre en compte cet évènement dans le projet. La construction rapide d’un nouveau dépôt, la prise en charge des effets de la tragédie, la maîtrise des fragilités identifiées pendant la catastrophe s’imposent comme une priorité stratégique que l’audience contribuerait à structurer pendant les travaux en commission, a-t-il conclu
Par ailleurs, le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, a souligné que les Conseillers nationaux veillons à ce que les mesures budgétaires qui seront votées, fassent réaliser par les services de régie, plus de recettes, pour plus de dépenses structurelles, « car les ambitions pour notre patrie, la Guinée, doivent s’élever à la hauteur des aspirations dynamiques de nos populations. », a-t-il dit.
« J’en profite pour affirmer ici, que le débat parlementaire sur le budget de l’État, qui va se dérouler durant les jours qui suivent, ne peut être, ni ne sera un débat stérile. Il sera fécond avec la volonté ferme de bâtir dans le marbre, le bien-être de nos concitoyens. », a rassuré Dr Dansa Kourouma.
AGP