C’était il y a 40 ans, la mort d’Ahmed Sékou Touré. Le 26 mars 1984 mourait, à Cleveland aux États-Unis, le père de l’indépendance guinéenne, lors d’une opération de chirurgie cardiaque. Après 25 ans d’un pouvoir autoritaire et sans partage, les Guinéens ont bien du mal à faire face à la nouvelle. Les premières heures, c’est le silence qui s’impose.
Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée, lors d’une conférence de presse, le 20 septembre 1982, à l’hôtel Marigny après sa visite officielle de cinq jours en France.
Malgré tout, Sékou Touré était un anti-impérialiste et panafricaniste,
ses seuls alliés de la région sont le Malien Modibo Keïta et le ghanéen Kwame
Nkrumah. Ce n’était pas du goût de la France avec qui il rompt les relations
diplomatiques de 1965 jusqu’à la visite officielle de Giscard d’Estaing à
Conakry en 1978. Sékou Touré fera, lui, sa visite « réconciliatrice »
en France en 1982.
RFI