Lors de l’étape finale de sa tournée africaine, Sergueï Lavrov a tenu une conférence de presse avec son homologue tchadien à N’Djamena, la capitale. Les deux hommes ont discuté du renforcement de leur coopération militaire, économique et commerciale. Parallèlement, le diplomate russe a critiqué la position des Occidentaux dans la crise ukrainienne.
Les deux hommes ont discuté du renforcement de leur coopération militaire, économique et commerciale. Cette visite du diplomate russe au Tchad a suscité des interrogations surtout qu’en janvier dernier, Mahamat Déby Itno a été reçu à Moscou par Vladimir Poutine. Un rapprochement qui n’est pas du goût de la France qui maintient encore un millier de soldats sur place.
Parallèlement, le diplomate russe a critiqué la position des Occidentaux dans la crise ukrainienne : les organisations occidentales ne cherchent pas réellement à préserver la paix. Leur position est claire : vous devez choisir entre soutenir la Russie ou nous, et si vous choisissez la Russie, nous vous punirons. Voilà la position de l’Occident a-t-il expliqué.
Pour Baba Dakono, analyste politique malien, la Russie rend coup pour coup aux occidentaux en s’imposant comme une autre alternative dans la lutte contre le terrorisme au Sahel : la question sécuritaire est un point d’entrée (pour la Russie en Afrique), qui a permis à la Fédération de Russie de prendre pied en République Centrafricaine à l’époque, au Mali et dans d’autres pays du Sahel, et la même dynamique en République démocratique du Congo.
La tournée de Lavrov en Afrique de l’Ouest et centrale s’est conclue par une rencontre avec le président tchadien, fraîchement élu.
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