Pour la petite histoire, c’est après le décès de ces deux parents que le jeune Amara Sylla sera confronté à d’énormes difficultés dans l’obtention de son héritage. Le petit frère de son défunt père (oncle) s’est accaparé de toutes les parcelles avec la complicité de certaines personnes pour des intérêts égoïstes.
Venu un jour pour savoir la situation de son terrain, son oncle l’a menacé de mort en déclarant sans soucis aucun, que les parents du jeune Amara Sylla n’ont pas laisser de domaine pour lui.
‘’En octobre 2023 j’ai été dans ce village pensant que cela pouvait être une solution pour moi, car c’est mon dernier espoir. Mais j’ai compris que la Gendarmerie ne pouvait rien faire pour moi. J’ai cherché à m’éloigner pour ne pas perdre la vie à cause de cette histoire qui ne finit pas chez nous’’, a dit Amara Sylla.
A préciser qu’en zones urbaines, les principales causes des litiges sont entre autres le chevauchement des lotissements, des terrains vendus et attribués à plusieurs personnes à fois, la lourdeur administrative. Aujourd’hui, les autorités judiciaires et les responsables de la direction des affaires juridiques et du contentieux ont enregistré, selon nos sources, plus de 10 mille dossiers litigieux concernant le foncier.
En Guinée, la majorité des conflits sont domaniaux. Conakry, la capitale et ses environs ne sont pas épargnés par les tensions foncières. En effet, depuis de nombreuses années, la terre est devenue objet de litige, allant jusqu’à provoquer des violences ou de mort de hommes. Et pourtant des terres sont censées être identifiées, cadastrées et un cadre légal existe de sorte qu’aucun propriétaire ne se sente lésé.
Dans nos juridictions, surtout à Conakry, la majorité des conflits sont domaniaux. Nous sommes à Dubréka, une préfecture où les conflits domaniaux font légions. Amara Sylla, hôtelier né le 14 Novembre 1982 à Coyah est propriétaire de 12 (douze) parcelles, numéro 21 à 32 d’une superficie de 10.000 mètres carrés dans le district de Kalékhouré, quartier Koutayah dan la préfecture de Dubréka.
Aliou Bah