Au Burkina Faso, le gouvernement vient d’adopter un projet de loi portant amnistie de personnes condamnées dans le cadre du coup d’État manqué de 2015. Selon le ministre de la Justice, les personnes concernées devront reconnaitre les faits, bien se comporter et faire preuve d’engagement patriotique dans la lutte contre le terrorisme.
Le verdict du tribunal militaire de Ouagadougou, ce lundi 2 septembre au matin, marque l’épilogue d’un long feuilleton judiciaire au Burkina Faso.
Le général Gilbert Diendéré, ex-bras droit de l’ancien président Blaise Compaoré, reconnu coupable « d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures et incitation à commettre des actes d’indiscipline », est condamné à 20 ans de prison ferme.
Le général Djibril Bassolé est, lui, condamné à 10 ans de prison ferme pour « trahison ». Quant aux membres du commando qui a procédé à l’arrestation et la séquestration des autorités de la Transition, ils ont écopé de 15 à 19 ans de prison.
Verdict salué
Une dizaine de personnes, parmi lesquelles des civils, ont été acquittées. Et tous les condamnés perdent leurs différentes décorations.
Sur place, l’Association des blessés et parents de victimes a salué ce verdict. Selon eux, la tenue et la fin de ce procès sont déjà une victoire pour le peuple burkinabè.
Rfi
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