L’Unité d’Action Syndicale (UAS) qui regroupe une dizaine de centrale syndicale a célébré lundi, 01 mai 2017 à la mairie de Matam à Conakry, la fête internationale du travail sous le signe de ‘’la Promotion de la Justice Sociale en Guinée » en présence du secrétaire du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle de l’emploi et du travail, Michel Koivogui.
Prononçant son discours de plaidoyer des femmes, madame Pierrette Tolno, a fait savoir que le 1er mai de chaque année constitue pour les femmes de l’UAS, une commémoration de la fête dans l’amour, de prospérité, de bonheur, de gaieté, de joie et de pardon.
Selon madame Pierrette Tolno, le gouvernement guinéen dispose de quelques femmes ministres, secrétaires générales, directrices générales, chef de cabinet, ce pourcentage est très faible par rapport à la norme universelle.
« Par ailleurs, nous exigeons la tenue effective des élections libres et transparentes communales et locales courant 2017. Pour rappel, cette élection permettra de réhabiliter la politique de décentralisation. Mais, elle peut aussi assurer une gouvernance plus citoyenne et dynamique des collectivités décentralisées à la base en s’appuyant sur le développement participatif des citoyens. » a indiqué Pierrette Tolno.
Prenant la parole, le secrétaire général de la Confédération Syndicale Autonome des Travailleurs et Retraités de Guinée (OSATREG) Yamoussa Touré, a d’abord rappelé que l’historique de cette fête internationale qui remonte en 1886, lorsque des ouvriers américains tout particulièrement de Chicago, se sont mis en grève pour revendiquer. Cette situation a malheureusement dégénéré en affrontements meurtriers et a coûté la vie à plusieurs dizaines de travailleurs dira le secrétaire général de la COSATREG.
« La Guinée fête cette journée dans contexte de crise sociale, politique et économique. c’est pourquoi, l’UAS constate comme pour toujours avec amertume la persistance de la dégradation des relations sociales caractérisées par une crispation de la classe syndicale et ouvrière due aux fameux échantillonnages, qualifié d’évaluation ou élection sociale, entrainant de facto des interprétations erronées de la notion de représentativité et qui a causé la rupture du dialogue entre syndicats, patronats et gouvernements ; et la création à dessein d’un climat de méfiance. » a dénoncé Camarade Yamoussa Touré.
Le représentant du gouvernent le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle de l’emploi et du travail, Michel Koivogui, dira que toutes les organisations syndicales doivent s’unir, car c’est l’unité syndicale qui peut aider un gouvernement a résoudre tous les problèmes liés dans la vie de la population.
Minkael Camara
