Le Code International de Navigation et des Transports (CINT) sur le fleuve Sénégal et ses règlements d’application viennent d’être adopter en République de Guinée par l’Assemblée Nationale(AN).
Créée le 11 juin 1972, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal(OMVS), a élaboré un programme ambitieux basé sur la maitrise des ressources en eau, en vue de promouvoir et développer les trois axes de sa politique qui sont notamment la culture irriguée pour développer l’agriculture, l’électricité par la réalisation d’ouvrages hydroélectriques et la navigation fluviale.
Dans son intervention, le rapporter de la commission, honorable Pépé Toupou a indiqué que la navigation et le transport fluvial étaient restés en retard par rapport au volet énergie et agriculture ou d’importantes infrastructures ont été réalisées.
A noter, qu’il est prévu en Guinée la construction de trois barrages hydroélectriques qui sont : Koukoutamba à Tougué de 294 MW pour une production de 888Gwh/an, le Balassa de 181 MW pour une production de 401Gwh/an et le Bouréya de 114MW, pour une production de 733Gwh/an.
Selon honorable Pépé Toupou, la réalisation de ces barrages pourrait servir à combler une partie du déficit énergétique des 4 pays membres de l’OMVS dont la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie.
Une société publique interétatique appelée SOGENAV, a été créée à cet effet, dont le siège est fixé à Nouakchott, et a pour mission principale dit honorable Toupou la gestion et l’administration des activités de navigation et de transports sur le fleuve ainsi que l’exploitation, l’entretien et le renouvellement des ouvrages communs soit une dizaine d’escales fluviales en Mauritanie, au Sénégal, et au Mali, qui lui reviennent spécifiquement.
A rappeler, que trois textes ont été adoptés mercredi dernier dont La loi portant le Code International de Navigation et des Transports sur le fleuve Sénégal, et ses Règlements d’Application.
Aminata Cissé