Il s’agit de huit enseignants correcteurs du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) qui sont tombés vendredi, 07 juillet 2017 dans la préfecture de Faranah dans les filets du service des examens de l’Inspection Régionale de l’Education (IRE) de Faranah. Ces enseignants concernés ont été mis à la disposition de la gendarmerie.
Les faits se sont déroulés au centre de correction des épreuves du BEPC à l’école Karamoko Kourouma, au quartier Marché 2 dans la commune urbaine.
Selon des informations de sources proches, ces huit correcteurs sont accusés d’une part d’avoir donné des consignes aux candidats membres de leur groupe de révision à mettre des signes particuliers sur leurs copies respectives. Ce qui permettrait à ces derniers d’attribuer arbitrairement des bonnes notes aux côtés portants des signes particuliers conventionnels.
Ils sont également accusés de tentative de corruption sur d’autres correcteurs en leur proposant des montants symboliques pour soutenir leur réseau.
Ces informations sont obtenues à partir des témoignages des correcteurs ayant refusés l’offre.
Sur ce, l’IRE de Faranah a rapidement réagit en ces termes à savoir : l’identification des copies suspectes et ainsi que les matières concernées. Cette mesure a permis de retrouver une centaine de copies en Physiques, Rédaction et Histoire, le choix d’autres correcteurs pour recorriger ces copies portant des signes particuliers, l’exclusion des huit enseignants correcteurs sur tout le processus de gestions des examens nationaux pour une période de cinq ans, la mise en demeure de chacun de ces huit correcteurs à la rédaction d’une lettre d’explication par rapport à la situation et leur mise à la disposition de la gendarmerie départementale de Faranah pour audition.
A Préciser que ces enseignants correcteurs sont venus des collèges du Niger, de Faranakoura et du groupe scolaire ‘’Bambino’’ sur proposition de la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) en harmonie avec les chefs d’établissements scolaires.