Égypte : Les étudiants guinéens demandent à Conakry de revoir ses relations bilatérales avec le Caire.

De nos jours, les ressortissants guinéens de l’Égypte en général et les étudiants en particulier subissent d’énormes difficultés à El azhar. Selon nos sources, très peu de guinéens ont la chance de finir le cycle universitaire dans ce pays, faute de manque de bourse dans les différentes universités d’Égypte et surtout le problème de séjour pour continuer le cycle universitaire.

« Au niveau d’El azhar il n’y a pas d’équivalence entre le Baccalauréat guinéen et celui de cet institut égyptien. Conséquence, tout bachelier boursier de l’Etat  guinéen qui vient en Egypte doit d’abord  passer un examen de niveau, après cet examen, dans la majeure partie des cas, ce bachelier peut se retrouver soit au collège, au lycée ou bien faire un an dans un centre pour la mise en niveau de langue. C’est ce qui fait que les boursiers guinéens n’arrivent pas à finir les études en quatre (4) ans. En plus ceux qui finissent leur licence et veulent faire leur master dans une autre université égyptienne, il y a le problème de séjours fait aussi défaut. A l’université de Caire, chaque année cette université n’offre seulement que cinq (5) places aux guinéens pour la Licence et dix (10) pour le Master, alors que la demande est plus supérieure que l’offre. C’est pourquoi nous demandons aux autorités guinéennes de revoir ses relations bilatérales avec celles des égyptiennes » a expliqué nos sources.

Parlant des jeunes footballeurs guinéens en Égypte, selon les mêmes sources, peut de guinéens jouent dans les clubs informel (3^ième  division) et tout le reste dans les travaux ménagers pour pouvoir avoir leur gagne-pain.

« En ceux qui concerne les femmes guinéennes, elles sont obligées de faire des travaux forcés ici dans les différentes maisons familiales égyptiennes, sans séjour ni rien; elles circulent dans les peurs totale. Il ya aussi des personnes qui amènent les filles ici pour leur faire payer  de trois à quatre mille de dollars voir même de fois neufs mille de dollars comme salaire. Ils savent que le travail d’ici est très pénible » ont-elles-conclut.

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