En prélude au match aller des éliminatoires de la coupe du monde de football féminin (France 2018) contre le Cameroun prévu samedi, 16 septembre 2017 au stade du 28 septembre de Conakry, l’entraineur guinéen de l’équipe nationale féminine Cécile Kourouma et son homologue camerounais Charles Kamdem ont animé une conférence de presse ce vendredi, 15 septembre 2017 au siège de la fédération Guinéenne de Football(FGF).
Dans son intervention, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine de Guinée, Cécile Kourouma a rappelé que le regroupement des joueuses a commencé le 11 août. « Ça n’a pas été facile » se désole Cécile Kourouma.
Face à cette difficulté, l’entraîneur Kourouma pointe un doigt accusateur aux autorités compétentes qui brillent par le tâtonnement et l’amateurisme dont ils sont souvent coutumiers. « On a préparé une équipe depuis longtemps. Les joueuses évoluent dans des clubs à Conakry et à de l’intérieur du pays » a-t-elle précisé.
Selon elle, nonobstant le retard dans le regroupement, elle est prête pour ce match. « On a des filles qui n’ont jamais participé à une compétition, et nous promettons de jouer conséquemment ce match ».
« C’est vrai qu’on joue contre le Cameroun qui est une grande nation de football, mais on a aussi nos chances. On va se donner à fond pour gagner cette rencontre. Mes joueuses sont motivées. L’objectif c’est la victoire, à défaut, le match nul. Mais on veut la victoire » a conclu l’entraineur avec ces notes d’espoir.
Pour l’entraineur de l’équipe nationale féminine du Cameroun, Charles Kamdem, ils sont en Guinée pour récolter les trois points. « Nous nous sommes entraînés depuis plusieurs semaines pour ce match. Notre objectif, est clair, c’est de se qualifier pour la prochaine coupe du monde en France ».
« On sait que ça ne sera pas facile. Mais, mes joueuses sont déjà prêtes pour la victoire à Conakry. On sait que la Guinée a une très bonne équipe. Mais le match c’est du 50-50. On est déjà habituée à ces éliminatoires, on a une certaine expérience » a-t-elle opiné.
Et pour clore son intervention, Mme. Kamdem a dit qu’il y a des compétitions féminines au Cameroun qui leur permettent d’être en jambes.
M Kaba