Dans la ville de Mamou, les neuf stations-services de la commune urbaine sont fermées depuis la nuit du lundi, 18 au mardi 19 septembre 2017.
Cette fermeture de stations à causer une crise jusqu’à ce mardi aux environs de 16 heures 30 minutes où un le litre se vendait à 15000 GNF au marché noir.
Au sein des gares routières le prix des transports sont exorbitants ainsi que les prix des bagages.
La plupart des motos et véhicules sont garés par faut d’essence.
Rencontré au sein d’une station, un pompiste qui a requis l’anonymat nous a fait savoir que la fermeture de leur lieu de travail est liée au manque de carburants. Mamadou Yaya Diallo, taxi motard quant à lui, c’est une complicité que jouent les pompistes et les vendeurs des marchés noirs. << Les pompistes préfèrent vendre l’essence aux marchands illégaux qui viennent avec des bidons dans l’espoir d’avoir un intérêt. >>renchérit-il.
Pour l’heure, les usagers de la route sont dans la confusion surtout en cette période de début d’ouverture des classes vu l’éloignement de certains élèves de leurs établissements et le prix que compte fixer les taxi maîtres qui ont un stock limité.
Selon une source bien informée, cette crise est due à la grève que veulent lancer les chauffeurs des citernes qui réclament une augmentation de leur salaire.
Alpha Omar Sylla