Le comité interministériel s’est réuni à Conakry du 29 au 30 septembre pour les travaux de l’atelier de validation du troisième rapport périodique sur la mise en œuvre du pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Cette rencontre de deux jours s’inscrivait dans le but de valider le rapport diagnostic national sur des droits civils et politiques que l’Etat guinéen a ratifié.
A noter que cet atelier a connu la participation des représentants des organisations de la société civile.
Selon Abdoulaye Yattara, chef de division à la direction nationale des droits de l’homme du ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté, depuis 1993 la Guinée n’a pas déposé un rapport diagnostic national sur le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Et de préciser qu’aujourd’hui, grâce à son département, la Guinée est en train d’œuvrer pour faire ses engagements. « C’est pourquoi le comité interministériel composé des experts sur les questions de droit de l’homme et des ONG qui évoluent dans le domaine de la promotion et la protection des droits de l’homme se sont retrouvés pour valider un rapport que notre pays doit présenter à Genève », a fait savoir Abdoulaye Yattara.
Pour Alassane Mabinty Camara, magistrat au Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum, ce rapport est un bon document, mais le contenu demande un travail beaucoup plus long et les deux jours sont insuffisants pour élaborer un tel document. « Cet apport devait être dressé depuis 2007 et si vous imaginez de 2007 à 2017, la Guinée à beaucoup à dire sur les questions de droits civils et politiques » a rappelé Alassane Mabinty Camara.
D’après le représentant de la société civile, Alseny Sall, la Guinée a signé des engagements internationaux d’où son obligation d’avoir ce rapport national qui porte sur le droit civil et politique qu’est l’état guinéen qui a un rôle vis-à-vis de Genève pour définir ses politiques, son programme mis en œuvre pour pouvoir respecté la convention et le pacte international.
Mariama Conté