Guinée : un groupe de jeunes exigent le départ du directeur préfectoral de l’éducation de Boké   – Base Cote Media

Guinée : un groupe de jeunes exigent le départ du directeur préfectoral de l’éducation de Boké  

Trente-huit (38) personnes en T-shirts blancs, munis des foulards rouges, ont effectué une marche pacifique, lundi, 23 octobre 2017, dans la Commune Urbaine (CU) de Boké, pour exiger le départ du directeur préfectoral de l’Education, Sinè Magassouba.

Les manifestants reprochent à Sinè Magassouba, de les accuser avoir participé au saccage de sa maison, au quartier Tamakènè dans la CU de Boké.

Les 38 marcheurs ont dressé un mémorandum dans lequel il est mentionné :

«Nous fils de Boké, déclarons le départ et sans condition préalable de la préfecture de Boké, de Cinè Magassouba, directeur préfectoral de l’Education de Boké, condition sine qua non de la réussite de l’instauration de l’Unité et de la quiétude sociale, favorisant non seulement le développement local, mais aussi et surtout l’émergence du Parti, la préservation et la sauvegarde des acquis du gouvernement, et le soutien sans réserve des actions de son Excellence Monsieur le président de la République, le Professeur Alpha Condé.

Vive l’unité d’action ! Vive la préfecture de Boké ! Vive le Professeur Alpha Condé !».

Recevant les marcheurs à la préfecture, Mohamed John Coumbassa, l’un des accusés, a déclaré :

«Boké n’est pas un endroit où il faut grever. Nous avons effectué cette marche civilisée pour nous faire entendre par les autorités. Il n’y a pas de révolte à Boké. Sans Magas, tout Boké est d’accord. Magas n’est pas du tout bon. Celui qui a détruit le RPG à Boké.

Boké a compris que c’est Magas qui est en train de diviser ses fils. Quand Magas est absent d’ici, il n’y a que du bonheur au sein du RPG, le plus fort des partis politiques à Boké. C’est Magas qui veut écrouler le RPG à Boké. Cela ne se fera pas. Donc, au revoir à Magas…».

Dans son adresse, le secrétaire général chargé des Collectivités décentralisées de la préfecture de Boké, Jean Béavogui a invité les marcheurs, à mettre la balle à terre pour permettre à l’autorité préfectorale de saisir sa hiérarchie, en vue de prendre des dispositions utiles par rapport à leur problème.

A noter, que la marche s’est déroulée dans la plus grande discipline, car les activités administratives et commerciales n’ont pas été perturbées.

Mohame Camara