L’atelier de validation de l’étude de faisabilité de l’information du système d’état civil en Guinée a ouvert ses travaux mercredi, 15 novembre 2017 à Conakry en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et l’Economie Numérique, Moustapha Mamy Diaby. Financé par le Ministère de l’a+Administration du Territoire et de la Décentralisation avec l’appui de l’Union Européenne, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de documenter et d’établir des enregistrements légaux de fait d’état civil et délivrer des documents d’identifications individuels.
Dans son message, le ministère des Postes de Télécommunications et de l’Economie Numérique, Moustapha Mamy Diaby a fait savoir qu’on ne peut pas établir la statistique fiable sans état civil fiable, sans mettre en place de politiques de développement socio-économique sans statistiques fiables et la statistique relative à la population prenne leur source au niveau de l’État civile.
Pour Moustapha Mamy Diaby, il est essentiel d’avoir un registre qui codifie de la naissance aux unions jusqu’à la mort, mais il est également important d’avoir d’autres registres qui prennent en compte le cycle de vie des populations en matière de santé, en matière de migration, en matière de sécurité, en matière de mutation socio-économique à l’intérêt du pays.
D’après le représentant de l’UNICEF, Marc Rubin, en effet l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil, n’est plus à démonter puis qu’il a pour principal objectif de documenter et d’établir des enregistrements légaux de faits d’état civil et délivrer de documents d’identifications individuels.
‘’Il réveil une importance capitale pour protéger et promouvoir des droits de l’enfant, puis qu’il permet aux enfants de justifier leur âge, accéder aux différents services sociaux. Ainsi comment savoir un enfant doit être accéder ou scolarisés s’il ne procède pas de date de naissance’’ a dit le représentant de l’UNICEF.
Mariama Conté